[Test PS4] The Evil Within par Shinji Mikami le maitre du Survival Horror
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Tout le monde le sait, la série Résident Evil a perdu tout son intérêt après son dernier épisode tout particulièrement après le départ du père fondateur de la saga, Shinji Mikami de chez Capcom. Toute fois quand celui-ci nous annonce son retour sur la scène jeu vidéo et particulièrement dans le Survival Horror avec The Evil Within tous les fans du genre restent obnubilés par son projet. Alors ce The Evil Within serait-il le digne héritier de Résident Evil 4 ?
La plus part des trailers vous donnerons l’impression d’un jeu sale, gore voir malsain mais rassurez-vous, vous êtes très loin de ce qui vous attend. En effet le jeu vous emmènera dans une ambiance dérangeante au possible saupoudrée d’un univers particulièrement morbide. Même si vous ne vous en rendrez pas totalement compte lors des premières minutes de jeu cela ira crescendo et ce n’est pas pour nous déplaire. Avec des effets d’ombre et de lumière en passant par la fumée aux photos au réalisme impressionnant, sans passer par les monstres et boss crédibles et FLIPPANTS, un travail d’artiste qui va de pair avec la direction artistique crade et gore qui offre un cachet particulier. The Evil Within pose très clairement les bases du Survival Horror sur console Sony et Microsoft.
Les premières minutes de gameplay vous ferons vite comprendre que l’on est non loin d’un Resident Evil 4 tant pour son interface que sa caméra épaule très proche du personnage, les objets à ramasser laissés au sol par les ennemis décomposés, les animations etc. Tout cela est là pour vous mettre la pression et bien que l’on peut à première vue penser qu’il ne s’agit que d’une amélioration d’un Resident Evil aux premiers abords The Evil Within pousse la peur et le stress bien plus loin que ne le font les derniers R.E.
Certes les habitués de la saga R.E. ne sont pas dépaysés cependant il vous faudra la jouer fine TRÈS fine, oublier les phases bourrines au possible avec votre arsenal, The Evil Within n’est pas de ce style, même si certain boss ne trouveront grâce à vos yeux qu’avec des bon gros coups de Shotgun dans le visage, plusieurs possibilités sont toujours possible pour en venir a bout, un piège vous étant destiné peut aussi devenir une magnifique solution pour tuer un boss rapidement sans utiliser tout votre armement. Rajouter à cela un stress quasi constant une ambiance glauque et une intrigue qui viendra crescendo et vous aurez là l’un des meilleur Survival horror de cette année.
En effet, entre atmosphères suffocantes, ambiances pesantes, scènes gores à outrance et « die and retry » fréquents, vous aurez besoin de motivation. Car il est impératif de le signaler, The Evil Within est difficile, éprouvant et parfois vicieux. Vous êtes prévenus. Le jeu est difficile certes mais avec un peu de pratique certains passages pourront être fait sans se faire repérer. Autant le dire toute de suite votre sens de l’observation sera mis à rude épreuve pour savoir quand sortir votre arme et la jouer discrètement. Ajoutons tout de même que nombre de niveaux peuvent se passer à coups de fusils, sans forcément passer son temps à ramper ou à se cacher dans les placards et sous les lits.
Nombreux sont les pièges laissés par Ruvik dans les scènes auxquelles il vous convie. A vous donc de les repérer pour les éviter, les désamorcer, ou mieux encore, les utiliser contre les ennemis qui parsèment les niveaux. Bombes à détection de mouvements, mines, murs de flammes, jets d’acides, scies mobiles, pièges à loups, etc. sont autant d’armes contextuelles à exploiter et à éviter dans les décors. D’ailleurs, si vous choisissez de les démanteler, vous obtenez des outils pour créer vos propres flèches pour l’arbalète Agonie, votre arme la plus puissante.
Avec cinq types de carreaux (explosifs, électriques, immobilisants/glaçants, aveuglants, ou harponnants), cette arme est à utiliser avec jugeote puisque vous pouvez, par exemple, glacer les adversaires, ou même les pièges, avec un carreau immobilisant/glaçant avant de lancer une grenade, ou une flèche explosive, pour faire le ménage. Vous l’aurez compris, les subtilités en combat ne manquent pas : tirer dans les jambes pour ralentir un adversaire, mettre le feu aux flaques d’huile pour brûler vos poursuivants, tirer dans certaines parties des décors pour activer des mécanismes/pièges, utiliser les armes de certains adversaires, etc. sont autant d’éléments à exploiter pour survivre.
J’ai délibérément laissé certaines parties de coté, pour vous préserver le plus possible de l’histoire et particulièrement des surprises de The Evil Within, si vous aimez le Survival Horror ne vous retenez pas vous serez conquis a coup sur Shinji Mikami, nous envoie du lourd sur ce titre et sincèrement j’espère qu’il continuera sur sa lancée. The Evil Within est clairement un jeu a avoir dans sa bibliothèque, je conseille tout de même la version Next Gen qui est plus beau sur Playstation 4, Xbox One et PC, ainsi que je vous conseille de ne pas activer le mode censuré qui vous coupera de certains détails croustillants.
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