Test PS4 – Knack, la taille ça compte!
Lors de son annonce à l’E3 2013, Knack avait pour réputation un jeu à l’apparence très enfantin par la suite beaucoup commencèrent à se moquer. En effet, Knack était le premier titre présenté sur la toute nouvelle console de Sony, la PS4, sans pour autant donner une véritable claque aux joueurs. Sans aucun doute une erreur.
L’univers de Knack est son ambiance mêlant Science et Fantastique sont a n’en pas douté l’atout majeur du titre. Dans ce monde tout est centré sur des reliques, trouvées par les humains au fond de caverne ancienne renfermant pour certaines des secrets, elles sont utilisées comme source d’énergie afin d’alimenter n’importe quel moteur. Comme toute source d’énergie, elles suscitent la convoitise de plusieurs peuples dont bien entendu les humains mais aussi des gobelins mis en exile par l’humanité. On se retrouve donc entre les humains armés de technologies avancées et les gobelins très peu armés. Knack (ou phonétiquement appeler « Nack ») notre héros, est en faite composé de reliques et capable de fusionner avec celle qu’il croise afin d’augmenter sa puissance. Il peut donc se transformer au fil des niveaux, en un véritable géant à la puissance destructrice.
La ou le jeu prend toute son ampleur c’est qu’il « oblige » a s’adapter à la situation en fonctionne de la taille de Knack. Plus simplement, si aucune relique n’a été accumulée, ces attaques sont moins puissantes et ont une faible portée. Cependant, il bénéficie d’une agilité plus accrue, il est donc plus facile d’esquiver les attaques adverses. Vous l’aurez compris, plus Knack grandit et plus sa puissance augmente, mais il aura donc une mobilité plus réduite. Une fois que notre héros a accumulé assez de reliques, la sensation de puissance est bien présente lorsqu’on le contrôle, et c’est très agréable à jouer. Le problème c’est qu’on ne décide pas de cette évolution de puissance. Le jeu est en effet totalement scripté à ce niveau là, et au final, on commencera tous les niveaux de petite taille, pour les terminer en géant. Un autre point problématique, bien que la puissance de Knack augmente en même temps que sa barre de vie, il n’en est pas pour autant vraiment plus résistant. Il faut savoir que le titre est assez exigeant et on se retrouve donc à mourir en 1, 2 voire 3 coups, peu importe notre taille ( vous ne trouverez donc que très peu d’image avec une barre de vie plaine).
Et c’est d’ailleurs le gros problème du jeu. On a tendance a dire que les jeux étaient mieux avant au vue de la difficulté des derniers titre, en revanche il est important de respecter une certaine homogénéité dans cette difficulté. Knack déçoit malheureusement de ce coté puisque vous aurez l’occasion d’évoluer à travers des tableaux parfois compliqués, suivis d’autres niveaux bien plus simples. Manque de chance, les checkpoints vous ramèneront souvent 2 ou 3 tableaux en arrière et c’est alors bien souvent la frustration qui viendra s’emparer de vous.
Knack dispose du début à la fin du jeu, d’une attaque de base, ainsi que de 3 coups spéciaux qui consommeront votre jauge de pierres solaires (pierres jaune). Durant votre aventure vous allez pouvoir récolter plusieurs artefacts afin d’assembler des gadgets ou de débloquer de nouvelles versions de Knack avec quelques capacités spéciales, mais malheureusement vous n’aurez accès à tout cela que vers la fin de l’aventure (mon premier accessoire obtenue vers la fin du jeu, servant à détecter les reliques).
Le titre propose tout de même une aventure tout à fait honorable comptez entre 10 et 12 heures pour le terminer. En effet, au fil des 13 chapitres du jeu, vous allez découvrir de nombreux lieux. Il faut toute fois savoir que Knack pourra à certains moments de l’aventure, fusionner avec divers éléments afin de grandir et se créer une énorme carapace. Acier, bois, glace, ces éléments auront tous une caractéristique qui leur est propre (la glace fondant au soleil, le bois prend feu au contact des flèches enflammées ennemis et l’acier s’avérera inutile face aux différents champs magnétiques du camp d’en face). Toute fois, ces phases ne sont que trop peu présentes ce qui aurait été une plus dans le gameplay déjà si endigué par sa difficulté.
Ce que l’on aime :
- Les environnements variés.
- Le mélange Science-Fantasy.
- La durée de vie.
Ce que l’on aime moins :
- De bonnes idées sous-exploitées.
- La difficulté pas cohérente.
- Manque d’évolution de Knack.
- Digne d’un jeu PS3.