[Test Pc] Dungeons II, Le Mal Absolu ne devrait-il pas bouger un peu son cul ?
Dans Dungeons premier du nom, le joueur taulier d’un donjon devait organiser son dédale entre pièges, monstres et trésors pour y attirer de valeureux héros et se nourrir de leur force vitale sans pour autant les décourager. Dès la première mission de sa campagne, on comprend que cette suite reprend ce concept un brin répétitif. On prend donc nos quartiers dans un royaume sous-terrain articulé autour d’un portail, qui sert de hub où enrôler des créatures qu’on contentera en aménageant les environs.
Comme le veut la tradition, le Mal Absolu ne s’attèlera pas au sale besogneux puisque ce sont ses fidèles lutins qui réaliseront tous les menus travaux contrôler par vos soins. On retrouve le même principe que dans le premier opus, les parois a détruire pour agrandir les salles, trouver les filons d’or afin d’installer de nouvelle propriété au minions ou nouvelle créature, bien connue de la licence. Les abominations à peau verte de Dungeons II contrôlé par la main du Mal Absolu (et accessoirement par vos soin) n’ont en besoin que de trois choses pour couler de jours heureux : une rente mensuelle, des quantités gargantuesques de breuvages houblonnés (fournies via une brasserie installée dès les premières minutes de jeu) et un endroit où exercer leur passion. Les Gobelins par exemple, affectionnent la bricole et se feront un plaisir de développer de nouveaux pièges ou d’améliorer certaines installations du donjon via l’Atelier, alors que les serpentaires Nagas étudieront les arcanes de la magie pour allonger votre liste de sorts à utiliser en extérieur.
Oui a l’extérieur vous avez bien lu et c’est bien là, l’une des nouveautés de ce Dungeons II, après l’accumulation de vos forces armée dans les tréfonds du monde, vous aurez le droit de sortir afin de mettre fin au attaque incessante des « héros » qui viendront vous enquiquiner pendant votre exploration des divers recoins de votre nouvelle maison. Cependant et c’est bien là ou cela pèche faute d’avoir plus de quatre type de créatures (dont la plupart n’embarquent aucune capacité annexes), la partie STR se résume à amasser une escouade fournie puis à bourriner en gardant les guérisseurs en dernière ligne de front. De manière générale, les seuls véritables défis opposés au joueur en combat sont les produits d’une interface mal fichue aussi bien en mode STR (ou vous pouvez lancer vos sort recharger par les Naga et SEULEMENT en extérieur) qu’en mode donjon (obligation de prendre les créatures, attendre quelles travaille, et aviser ensuite).
Et j’en viens justement à l’énorme point faible du jeu, la lenteur, malheureusement dans ce Dungeons II absolument toute vos actions vont s’effectuer à une vitesse proche d’un paresseux, ce qui entraînera des parties loin d’être passionnante, extrêmement longue et cher. En effet, les demandes d’or pour la création de nouvelle salle, ou par vos créatures (car oui comme je l’ai dis plus haut les créatures réclament un salaire, donc plus vous aurez de créature…) deviendront de plus en plus difficile à mesure que vous arriverez vers la fin de la partie, (ce qui équivaut a ne plus rien trouver dans les mines) rajouter a cella les parties en STR molle et une rapatriement de vos forces tomber au combat, aussi lent que mamie faisant ses courses et vous aurez le cocktail gagnant, pour vous endormir sur votre clavier, et le Mal Absolue il se bouge ?
Dans son refus louable de livrer une simple copie de Dungeon Keeper, Realmforge s’emmêlent les pinceaux avec Dungeons II. Si son aspect gestion des souterrains se veut charmant de prime abord grâce notamment au soin apporté à la réalisation, à l’univers et au rôle du narrateur, on se surprend assez vite à bayer aux corneilles en attendant un renflouement des caisses, dans un monde où tout est trop lent et trop cher. Au vu des limites du gameplay en sous-sol, l’idée de forcer régulièrement des sorties en surface façon STR était loin d’être mauvaise, mais le studio a priori grand fan de l’esthétique Warcraft 2 peine pourtant à livrer des escarmouches à la hauteur du modèle. Reste une aura particulièrement attachante, celle d’un titre dont la bonne volonté perce ça et là – comme en matière d’écriture – et qui veut clairement bien faire à défaut de savoir par où commencer.
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