Test – Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Hideo Kojima c’est quand même un sacré numéro, pour arriver à tromper les plus sceptiques en sortant un jeu nommé Phantom Pain, faisant croire qu’il s’agit d’un nouveau jeu développé par une obscure boite dont nous ne savons rien du tout, mais c’était sans compter les fans intrépides qui ont rapidement fait le lien en quelques jours avec le prochain jeu de Kojima Production.
Le Génial Hideo Kojima à bien l’intention de révolutionner la plupart des règles de la discrétion qui l’on aidé à écrire la saga de Snake, avec Metal Gear Solid V : Phantom Pain.
Son intention, en fait est de fournir non pas des petites pièces avec un espace limitée, mais carrément une région à découvrir et à traverser librement, sans contrainte ou coercition d’aucune sorte. Cette partie à forcer les développeurs à réinventer complètement la façon dont nous abordons la série, le level design, la mécanique d’infiltration. Mais, avant de nous lancer dans Phantom Pain, Kojima nous enseigne, un nouveau stratagème pour nous faire progresser dans ses nouvelles règles mis en place dans un préquel nommé Metal Gear Solid V : Ground Zeroes.
Vu comme une démo ou un petit terrain de jeu virtuel dans lequel Big Boss peut enfin étirer ses membres fatigués, Metal Gear Solid V : Ground Zeroes fait le travail sacrément bien. L’action est en effet présentée comme un film dont seul Kojima a le secret, parfaitement scénarisé et inspiré. L’histoire de Ground Zeroes rempli la vide dans le temps qui sépare Peace Walker et le futur Phantom Pain, on y découvre Snake enfin Big Boss engagé dans une mission des plus délicates, celle de l’extraction de Chico ainsi que de Paz (deux protagonistes que l’on a côtoyé dans l’épisode Peace Walker) du camp Omega (futur Guantánamo), un établissement correctionnel contrôlée par la mystérieuse milice XOF.
Nous allons aussi faire la connaissance de Skullface personnage encore énigmatique à la tête de la milice XOF, ce personnage douteux jouera, selon toute vraisemblance un rôle important dans Phantom Pain.
Après une séquence d’introduction sur la magnifique musique de Joan Beaz – Here’s to you ce qui nous retransmet parfaitement l’atmosphère dans laquelle le jeu nous plonge. Puis nous sommes immédiatement investis par les nombreuses et nouvelles fonctionnalités de ce presque cinquième chapitre. Big Boss n’a pas de but à atteindre à temps et seulement quelques rares informations sur l’endroit où chercher les otages Chico et Paz. Armé de vos jumelles, vous devrez analyser la zone à la recherche d’indices quant à votre mission.
Les jumelles sont également équipées d’un microphone puissant, grâce à lequel vous pourrez entendre les dialogues entre les gardes, ce qui nous donnera souvent des informations bien utiles non seulement sur notre objectif, mais aussi pour trouver les sous-objets, tels que des cassettes, armureries et informations sur l’unité XOF, indispensables pour débloquer toutes les missions ou pour obtenir une image complète de la situation.
De temps à autres vous recevrez un appel transmis par Kazuhira Miller votre compagnon d’infortune, celui-ci vous sera d’une aide précieuse pour vous aider dans votre traverser du Camp Omega. Le Compagnon-App disponible sur Android et iOS sera tout aussi utile, en le liant à votre compte PSN ou Xbox Live vous pourrez voir la carte de la zone sur votre Smartphone, mais c’est aussi une façon pour consulter les informations obtenus.
Une fois lancer dans l’aventure, libre à vous de parcourir le camp Omega puisqu’il est suffisamment large et varié pour vous permettre de choisir l’une des nombreuses approches pour remplir votre mission. Kojima a essayé d’emprunter quelques caractéristiques et mécaniques de gameplay des jeux à la troisième personne comme Gear of War, cela se ressent dès la mise en joue d’un ennemi. Nous avons aussi le droit à de généreux ralentissements lorsque nous sommes repérés par les gardes, ce qui nous donne l’occasion de neutraliser rapidement un ennemi avant qu’il ne déclenche l’alarme.
Après une mission qui vous demandera environ 2 heures, si vous la faites en mode tranquille avec un maximum d’infiltrations, comme le serpent que vous contrôlez, vous pourrez débloquer 5 missions annexes qui n’ont aucun impact sur le scénario, mais qui rajoute une plus-valu et surtout une durée de vie plus conséquente.
Et là vous direz, une histoire en seulement une seule mission de 2 heures ? Mais, ce n’est pas une lacune pour autant que les nouvelles façons d’appréhender le gameplay, et les quelques missions secondaires ainsi que les différents bonus à trouver, nous promettent de longue heures de jeux pour débloquer les 100% de Complétion.
Ce qui a changé n’est pas seulement la façon de jouer, en plus d’une longue introduction et d’une cinématique finale digne de la renommée de Kojima, Metal Gear Solid V : Ground Zeroes pourrait être le chapitre d’une saga dans un monde ouvert. En parlant de nouveauté l’une et pas des moindres et la nouvelle voix de Snake qui n’est autre que Kiefer Sutherland le héros de la série 24h Chrono, fini donc David Hayter qui prêtait sa voix pendant plusieurs années à la saga Metal Gear Solid.
Cela n’est pas une mauvaise chose en soit, Ground Zeroes se laisse jouer avec plaisir, amusement et surprise pour ses nombreuses variables et possibilités. Kiefer Sutherland est un professionnel qui joue parfaitement son rôle et donne les bonnes intonations à Big Boss, l’histoire de Paz et Chico est extrêmement touchante. Ceux qui sont à la recherche d’une expérience de qualité n’auront peu ou rien à redire, même si certains fans de la série se sentiront un peu lésés par ce prologue.
Ce que l’on aime :
– Le Gameplay
– Monde Ouvert
– Big Boss
Ce que l’on aime moins :
– Trop court
– Obliger d’attendre Phantom Pain
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