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[PS5] Throne and Liberty – Notre Avis

Dans Throne and Liberty, l’aventure commence dès le premier moment où j’ai posé les pieds dans le monde de Solisium. Dès l’introduction, on comprend que ce MMORPG se distingue par son ambition visuelle et sa richesse en termes de gameplay. Propulsé par l’Unreal Engine 4, le jeu se pare d’environnements somptueux, que ce soit les vastes plaines, les forêts luxuriantes ou les cités grouillantes de vie, chaque zone que j’ai explorée semblait sortir tout droit d’un conte épique. Mais au-delà des graphismes, c’est surtout l’échelle et la densité de ce monde qui frappent : des centaines de joueurs coexistent, participent à des événements mondiaux et façonnent l’histoire en temps réel.

Mon personnage est un tank, maniant avec aisance l’épée et le bouclier tout en ayant la possibilité de changer vers un bâton de magicien lorsque la situation l’exige. Ce qui m’a tout de suite plu, c’est l’absence de classes rigides. Contrairement aux MMORPGs classiques où l’on choisit une classe dès le début, ici, Throne and Liberty offre une flexibilité inédite avec son système de loadout. Cela me permet de jongler entre différents styles de jeu : tantôt le guerrier lourdement armé, prêt à encaisser des dégâts, tantôt un magicien capable de lancer des sorts de soutien. Cette adaptabilité m’a offert de nombreuses possibilités stratégiques, ce qui s’est révélé crucial dans les combats les plus difficiles.

Une ville grouillante de vie et un monde vivant

Dès mes premiers pas dans la capitale de Solisium, j’ai été submergé par l’atmosphère bouillonnante de la ville. On y trouve des marchands, des artisans, et bien sûr, des dizaines d’autres joueurs qui vaquent à leurs occupations. La vie semble réellement pulser dans chaque recoin de la cité. Et ce n’est pas seulement visuel : le jeu met un point d’honneur à rendre ce monde immersif, notamment avec son cycle jour/nuit et ses événements dynamiques. Il n’est pas rare de voir une quête se transformer en événement PvP en fonction du moment de la journée ou des conditions météorologiques. Un simple trajet pour remettre une missive peut rapidement dégénérer en bataille rangée entre guildes pour le contrôle d’un territoire.

Des quêtes classiques, mais un monde événementiel captivant

Concernant les quêtes, j’ai tout de suite remarqué qu’elles restaient très traditionnelles dans leur structure. On est souvent amené à tuer un certain nombre d’ennemis ou à collecter des objets. Cela m’a un peu rappelé les MMORPGs plus anciens où l’on enchaîne les missions répétitives. Cependant, Throne and Liberty compense ce manque d’originalité dans la conception des quêtes par ses événements mondiaux qui viennent bousculer la routine. Par exemple, il m’est arrivé de partir en exploration et de me retrouver au beau milieu d’un combat contre un boss gigantesque apparu dans le cadre d’un événement mondial. Ces événements, où des dizaines, voire des centaines de joueurs se réunissent pour abattre une créature colossale, sont sans doute l’un des moments les plus intenses du jeu.

Les donjons ouverts : un défi à tout instant

Un autre aspect qui m’a particulièrement séduit dans Throne and Liberty, ce sont les donjons ouverts. Contrairement à d’autres MMORPGs où les donjons sont instanciés et réservés à un groupe spécifique, ici, tout le monde peut y entrer. Cela crée une dynamique très particulière, surtout lorsque la nuit tombe. En effet, une fois la nuit venue, les donjons ouverts se transforment en arènes PvP où les joueurs doivent non seulement affronter les monstres, mais aussi se méfier des autres joueurs qui n’hésitent pas à éliminer leurs concurrents pour s’approprier les récompenses. Ces donjons, accessibles dès les niveaux 20 à 25, ajoutent une tension supplémentaire à chaque expédition nocturne.

Le système de combat : un mélange classique et moderne

Le combat, quant à lui, est un mélange de tab-targeting (visée sur cible) et de combat plus dynamique. J’ai été agréablement surpris par l’importance des parades et des esquives, qui rendent les affrontements plus techniques. Cependant, je dois avouer que le système d’auto-attaque m’a parfois laissé sur ma faim. Certes, il est pratique dans les situations où l’on affronte de nombreux ennemis, mais cela enlève un peu de la nervosité que l’on pourrait attendre d’un MMORPG moderne.
Ceci dit, il y a toujours une part d’engagement, notamment dans les batailles contre les élites ou lors des duels PvP. Les combats de Throne and Liberty ne sont pas les plus innovants du genre, mais ils restent suffisamment satisfaisants pour les joueurs qui, comme moi, apprécient les affrontements à grande échelle, surtout lors des guerres de guildes ou des assauts contre des forteresses.

Le PvP omniprésent et l’importance des guildes

L’aspect PvP est indéniablement central dans Throne and Liberty. Une fois le niveau 30 atteint, le jeu dévoile toute son ambition dans les conflits entre joueurs. Les zones PvP s’ouvrent et deviennent des champs de bataille où les guildes se disputent le contrôle de territoires. Pour ma part, j’ai rapidement compris qu’il était indispensable de rejoindre une guilde si je voulais pleinement profiter du jeu. Les événements de siège, où des centaines de joueurs s’affrontent pour le contrôle de châteaux ou de forteresses, sont parmi les moments les plus épiques de mon expérience de jeu. Ces batailles massives demandent une coordination parfaite et sont souvent décisives pour l’avenir de votre guilde dans l’univers impitoyable de Solisium.

L’importance des monnaies et du grind

En avançant dans le jeu, j’ai également découvert un aspect moins reluisant : l’économie du jeu, basée sur plusieurs monnaies. Si certaines de ces monnaies sont purement cosmétiques, d’autres, comme la monnaie Abyssale, sont essentielles pour améliorer son équipement et affronter les défis de fin de jeu. Heureusement, cette dernière est relativement facile à obtenir via des contrats quotidiens. Toutefois, j’ai trouvé un peu frustrant que certains équipements soient disponibles uniquement via des microtransactions, ce qui peut donner l’impression que le jeu penche vers un modèle « pay-to-win ».

Le contenu de fin de jeu : un monde d’affrontements titanesques

Une fois arrivé dans les niveaux supérieurs, le contenu endgame de Throne and Liberty m’a offert des défis à la hauteur de mes attentes. Les événements de fin de jeu, notamment les batailles contre des boss mondiaux ou les sièges de forteresses, sont l’un des points forts du jeu. C’est dans ces moments-là que le jeu brille vraiment, avec des affrontements qui peuvent réunir des centaines de joueurs contre une seule créature massive ou lors d’un siège de château épique. Ces événements requièrent non seulement de la coordination, mais aussi un équipement de pointe, ce qui rend le grind des ressources et des monnaies d’autant plus crucial​.

Conclusion : une expérience immersive, mais pas sans défauts

En fin de compte, mon aventure dans Throne and Liberty a été marquée par des moments d’intensité mémorables et une immersion visuelle saisissante. Certes, le système de combat peut parfois manquer de profondeur, et l’aspect économique du jeu, avec ses microtransactions, peut rebuter certains joueurs. Cependant, la beauté du monde, les événements dynamiques et l’ampleur des batailles PvP en font un MMORPG à essayer pour tout fan du genre.

Si vous aimez les jeux où chaque action peut avoir un impact significatif sur le monde qui vous entoure, où les guildes jouent un rôle primordial et où les batailles massives sont au cœur de l’expérience, alors Throne and Liberty est une aventure que vous ne voulez pas manquer.

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Jihnkoda

Rédacteur en Chef / Webmaster du site Amicalement-Geek.fr et du blog jihnkoda.fr

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