[PS5] New World Aeternum [Notre Avis]
New World est un MMORPG développé par Amazon Games, se déroulant dans l’univers mystérieux et dangereux d’Aeternum, une île surnaturelle et inexplorée. Plongé dans un monde où magie ancienne et technologie se rencontrent, le joueur incarne un aventurier échoué sur cet archipel enchanteur, confronté à des forces mystiques et des créatures redoutables.
Dans New World, les joueurs ont une liberté totale pour explorer, se battre, et bâtir leur propre légende. Chaque personnage évolue dans un système de progression flexible, où l’expérience se gagne en combattant, en récoltant des ressources, ou en perfectionnant des métiers tels que la forge et l’alchimie. Le monde est structuré autour d’un gameplay dynamique : les combats en temps réel demandent précision et stratégie, et les factions rivales luttent pour le contrôle des territoires, ajoutant une dimension compétitive au jeu.
L’archipel d’Aeternum est à la fois sauvage et fascinant, avec des paysages variés allant des forêts denses aux rivages embrumés, peuplés d’ennemis uniques et de zones mystérieuses à découvrir. Que l’on soit explorateur, artisan, ou guerrier, New World propose une expérience immersive et exigeante, idéale pour ceux qui souhaitent se lancer dans une aventure épique en solo ou en équipe.
« L’Aventure d’une Vie à Aeternum » – L’avis de Jihnkoda
Il y a des jeux qu’on ne joue pas, mais qu’on vit. New World sur PlayStation 5 fait partie de cette rare catégorie qui, dès les premières heures, m’a happé dans son univers. L’archipel d’Aeternum, un monde si étrangement beau et hostile, m’a accueilli comme un étranger venu de nulle part, armé seulement de ma détermination à comprendre et à survivre dans cet environnement mystérieux. Ce n’est pas seulement un jeu, c’est une odyssée personnelle, chaque session de jeu étant une quête de sens, un voyage intérieur autant qu’extérieur.
Dès mon arrivée, je me suis retrouvé face à un monde gigantesque, ouvert et peuplé de créatures qui semblent sorties d’un cauchemar aussi bien que d’un rêve. Des paysages incroyables, du rivage bordé de navires échoués aux forêts profondes où la lumière filtre doucement à travers les feuilles, chaque endroit d’Aeternum semblait receler une histoire. Ce qui m’a vraiment séduit, ce sont les détails des environnements. Passer des heures à explorer, c’était comme feuilleter un livre vivant où chaque pierre et chaque arbre semblait vouloir me chuchoter une légende ancienne.
Le système de combat, cependant, a pris un peu de temps pour s’y faire. Comparé à d’autres MMORPG, New World offre un gameplay plus dynamique, presque instinctif. On frappe, on esquive, on calcule chaque mouvement. Rien n’est gratuit ici. Et c’est là une de mes premières critiques : l’exigence du système de combat peut en décourager plus d’un. J’ai souvent eu l’impression de devoir me battre autant avec le système de combat qu’avec les ennemis eux-mêmes. Et pourtant, en persévérant, j’ai découvert une certaine satisfaction dans cette lutte pour m’améliorer et comprendre les subtilités du gameplay.
Mon personnage est devenu forgeron, une profession qui, au départ, ne me semblait qu’un simple passe-temps, mais qui a fini par m’absorber des heures et des heures. La collecte des ressources est une tâche méticuleuse, presque méditative, et j’avoue que cela devient répétitif après un moment. Mais il y a une vraie satisfaction à fabriquer une arme de qualité, que je porte ensuite avec fierté en parcourant les terres sauvages d’Aeternum.
Puis, il y a eu cette rencontre avec mon comparse Kévin : un compagnon de fortune avec qui j’ai partagé une part de cette aventure. Ensemble, nous avons exploré des donjons, plongé dans des cavernes sombres, et affronté des créatures d’une férocité inouïe. C’est dans ces moments de coopération que New World révèle toute sa profondeur. Le jeu a été conçu pour être exploré à plusieurs, et je dirais même qu’il perd de son éclat en solo, une des critiques que j’aimerais souligner. L’IA des ennemis est souvent impitoyable et manque parfois de finesse, obligeant presque le joueur à se tourner vers d’autres aventuriers pour survivre aux combats les plus difficiles.
Au final, New World est une expérience enivrante mais imparfaite. La richesse visuelle, le sentiment d’être au cœur d’un monde en perpétuelle évolution, et les moments de coopération en font un titre que je recommande sans hésiter. Mais les combats parfois frustrants, la répétitivité de certaines tâches, et l’aspect presque « obligatoire » de la coopération peuvent aussi en rebuter certains. Pour ma part, c’est un voyage que je ne regrette pas, une aventure qui restera gravée dans mes souvenirs de joueur.
« Chroniques d’Aeternum : L’Aventure en Duo » L’avis de Kevin le comparse !
Quand il m’a invité à explorer New World avec lui, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je l’ai rejoint, curieux mais méfiant, me demandant si ce jeu serait à la hauteur de sa réputation. Aeternum m’a rapidement fait comprendre que ce monde ne pardonne pas les erreurs, et dès les premières heures, j’ai été happé par cette ambiance sombre et mystérieuse.
Ce qui m’a frappé dès le début, c’est l’importance du travail d’équipe. Mon compagnon de voyage et moi avons décidé d’avancer ensemble, et bien vite, j’ai compris que ce n’était pas un jeu où on pouvait se permettre d’être solitaire trop longtemps. L’IA est impitoyable, les créatures sont féroces, et chaque recoin d’Aeternum cache des dangers insoupçonnés. Les sessions en solo sont gratifiantes pour les explorateurs intrépides, mais elles deviennent vite frustrantes. J’ai trouvé que l’aspect communautaire est presque forcé, et pour moi, c’est à la fois une qualité et une limite de New World. La solitude ne pardonne pas ici, et même un guerrier aguerri trouvera des défis qui dépassent ses capacités sans le soutien d’un compagnon.
En tant qu’herboriste, j’ai passé des heures à chercher les plantes rares qui peuplent les terres d’Aeternum, tout en ayant cette sensation que je faisais partie intégrante de l’écosystème du jeu. J’apprécie particulièrement les quêtes d’artisanat et de collecte qui permettent de se sentir utile à chaque étape de l’aventure. Parfois, je me surprenais à me réjouir plus de la cueillette d’une herbe rare que des combats eux-mêmes. Mais il faut le dire : le grind est omniprésent. Il y a des moments où la répétition devient presque lassante, comme si le jeu nous poussait à prendre des pauses pour mieux apprécier le monde qu’il nous offre.
L’un des moments marquants de notre aventure reste les expéditions l’équivalent des donjons. Nous étions préparés, équipés de nos armes et armures forgées avec soin, mais l’atmosphère oppressante et les hordes d’ennemis ne nous ont pas facilité la tâche. Chaque salle semblait vouloir nous engloutir dans l’obscurité. C’est dans ces moments de coopération intense que New World atteint son apogée. J’ai aimé ce sentiment de dépendance mutuelle, où chaque action compte, où une erreur peut tout faire basculer. Cependant, le niveau de difficulté frôle parfois la frustration, surtout lorsqu’on passe plus de temps à affronter les mécaniques du jeu qu’à réellement apprécier l’immersion. Mon avis est donc plus mitigé : l’aventure est grisante, mais l’intensité du gameplay peut vite devenir une corvée.
Quant aux graphismes, je dois avouer que la PlayStation 5 permet vraiment de savourer chaque détail. Le rendu des textures, les paysages grandioses, les créatures magnifiquement horrifiantes, tout est là pour nous plonger dans un univers visuel d’une richesse exceptionnelle. Cependant, certaines animations manquent parfois de fluidité, et il m’est arrivé de noter quelques bugs qui nuisent à l’expérience globale. Rien de trop dérangeant, mais dans un monde aussi vaste, on aimerait parfois que la technique suive toujours l’ambition.
En fin de compte, New World est un jeu qui demande du temps, de la patience, et une bonne dose de ténacité. Avec mon compagnon d’aventure, nous avons partagé des moments inoubliables, des éclats de rire, mais aussi des frustrations. Aeternum est un monde qui se mérite, et c’est là tout le paradoxe de ce jeu : une aventure grisante, mais pas pour les âmes sensibles. Pour moi, c’est une expérience à renouveler, mais pas sans quelques réserves. L’exploration en duo reste un point fort, et je conseille à tous de se lancer dans New World en bonne compagnie, car c’est à plusieurs que ce monde prend toute son ampleur.