Critique Livre – « Le voyage de Haviland Tuf » par George R.R Martin
Bien le bonjour chers lecteurs, je vais vous proposer aujourd’hui un livre d’un écrivain populaire, auteur d’une série qui cartonne assez bien actuellement, le « Trône de Fer », et je me suis rendu compte, outre le succès de sa série Fantasy, que le public connait assez mal ses œuvres de SF qui prennent pourtant une part importante dans sa carrière. Voilà donc l’occasion pour nous d’y jeter un coup d’œil.
« Le Voyage de Haviland Tuf » par George R.R Martin
George Raymond Richard Martin est né le 20 septembre 1948 à Bayonne aux Etats-Unis. Il est scénariste, producteur et écrivain. A ses début ne trouvant pas de travail dans le journalisme, il s’essaye à l ‘écriture de nouvelles, il débuta une carrière d’écrivain à plein temps réellement en 1979, et il publiera en 1980 un recueil de nouvelles « Les Rois des Sables » ce qui lui vaudra plusieurs prix comme le Locus, Nebula et Hugo. Ce n’est que 10 ans plus tard qu’il commença l’écriture du « Trone de Fer » avec le succès que nous lui connaissons.
« Je m’appelle Rarvik Hortvenzy, administrateur adjoint, et si je vous parle, c’est pour vous mettre en garde, vous qui recevrez ce message. Le crépuscule est proche ; pour moi ce sera le dernier. Le soleil s’est couché derrière les falaises, à l’ouest, après avoir coloré la terre d ‘une teinte sanglante, et la pénombre s’étend vers moi inexorablement. »
Des le début, on nous raconte l’histoire d’une mystérieuse étoile qui dès qu’elle apparait dans le ciel de la planète ‘ Hro B’rana’ apporte des maladies mortelles en nombre semant ainsi la désolation sur la planète. Un technicien médical raconte ses mésaventures avant de mourir et met en garde les éventuels arrivants par le biais d’un message laissé là-bas.Celise Waan, une chercheuse agrée par le ‘Centre’, s’est penchée sur le cas de cette planète, et avec son collègue ‘Jefri Lion’, pensent tout deux que l’étoile de la Peste pourrait bien être autre chose. Accompagnés de quelques acolytes guère reluisants, leurs routes croisent celle de Haviland Tuf un humble marchand qui les transportera jusqu’à leur destination entourée de mystères.
Pour commencer, ce n’est pas Jean Sola qui a traduit ce livre mais Alain Robert, ce qui implique un style d’écriture plus léger comparé au « Trône de Fer » donc ne soyez pas surpris du changement en lisant le livre. Les axes de l’histoire sont bien posés, les intrigues s’alternent avec une bonne cadence.
On sent dans ce livre que l’auteur a réellement cherché à crée une solide identité à son personnage principal tant du point de vue du langage, que du comportement ou du psychisme. J’ai affectionné ce personnage car il possède des principes qu’il ne bafoue jamais, sauf bien sûr si la personne en face brise les règles, ainsi qu’un sens de la répartie bien à lui. Tuf adore les chats, ce qui amènera pour notre plus grand plaisir, certaines situations burlesques dans l’histoire. Coté décors, les descriptions sont parfois généreuses, des fois non, c’est un peu dommage. Il y a aussi dans l’histoire ce que je considère comme un manque de réalisme dans le sens où, un vaisseau capable de renverser la puissance militaire de toute une planète, manœuvré par un seul homme, résiste aux pressions de plusieurs puissances, je veux dire par là: les assassinats, pots de vins, prises de force du vaisseau, tout est balayés par des arguments que je trouve faciles. Hormis ce passage, le reste du livre est très bien et n’enlève que très peu à son charme.
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