Critique Anime – Arpeggio Of Blue Steel: Ars Nova
Makoto Uezo est un jeune scénariste japonais, son premier manga connu est Utawarerumono – Le Chant des Rêves (2007) qu’il co-écrit au sein du studio Aquaplus. A ce jour une dizaine de mangas grand public sont de lui , touchant a tous les genres du romantique a l’horreur en passant par les contes moyenâgeux, ainsi qu’une trentaine de oneshot parus dans les magazines japonais et qui ne sont pas sortis du pays du soleil levant. Makoto a participé aussi a beaucoup de séries destinées aux enfants japonais accro a leur télé , souvent en tant que co-scenariste . Ars Nova est son dernier manga en date, je vous reparlerai peut-être d’une autre de ses œuvres antérieures dans un prochain article.
Synopsis :
Une mystérieuse flotte de navires surarmés appelée « la flotte du brouillard » est soudainement apparue dans toutes les mers du monde. L’humanité n’ayant pas la technologie nécessaire pour rivaliser contre une telle flotte, s’est retrouvée chasser des mers…
17 ans après la défaite de l’humanité, Gunzou Chihaya et son équipage, à bord du I-401, partent affronter la flotte du brouillard avec l’aide de l’intelligence artificielle, Iona.
Avis :
La saison 1 vient, en ce mois de décembre 2013, de se terminer et la série est pleine de rebondissement, ce manga marque par un univers peu courant en plaçant le héros aux commandes d’un sous-marin extraterrestre en pleine guerre navale.
L’intrigue quand à elle est basée sur le pourquoi ces extraterrestres sont là, que cherche-t-il ? pourquoi n’attaque-t-il jamais les continents ? et au final qui sont-ils vraiment ? étant donné que nous ne voyons que les Intelligences Artificielles des navires de guerre qui contrôlent toutes les océans du globe. Celles-ci se contentent d’obéir à des ordres que nous découvrons par bribes, le nom de cette flotte , le Brouillard va bien dans ce sens. Un autre point obscur est la raison pour laquelle Iona, IA du I-401, c’est mise au service d’un humain qu’elle a reconnu comme étant celui à qui elle devait désormais obéir et dont elle avait croisé le père lors de précédents combats.
Les graphismes sont modernes, les bateaux ressemblant aux croiseurs et cuirassés de la Deuxième Guerre mondiale mais sans aucun personnel à bord avec un important arsenal militaire, les sous-marins eux aussi sont dessinés de façon futuriste et possèdent des armes improbables qui classent totalement ce manga dans le genre science-fiction.
J’ai découvert ce manga a la sortie de l’épisode 3, et j’accroche depuis totalement à cet univers mêlant batailles navales et impuissance de l’humanité face à un envahisseur inconnu. Les épisodes sont d’une telle intensité qu’on a l’impression qu’ils passent trop vite, bien que l’action soit omniprésente quant à l’histoire qui se déroule de façon imprévisible elle s’axe beaucoup sur les scènes de combat entre le I-401 et la Flotte du Brouillard qui donne un rythme frénétique à la série et qui s’enchaînent de façon fluide et sans feedback. La série est courte en seulement 12 épisodes ce qui laisse un « gout de trop peu » et pour le moment aucune saison 2 n’est à prévoir.