Critique Anime – BTOOOM!, le Battle Royal du Pauvre ?
Btooom est un manga/animé créé et dessiné par Junya Inoue, compilé en 14 tomes en 2014 et en 12 épisodes en DVD / Blu-ray en 2012. Il faut savoir que Junya Inoue a tout de même travaillé en tant que qu’illustrateur, pour la société Cave, très connue pour ses Shoot’em up à tendance suicidaire gavés de boulettes.
Btooom c’est quoi ?
Btooom (plutôt bitoume) est un jeu vidéo mondialement connu, où le principe est de tuer ses adversaires grâce aux « bim » (n’y voyez aucune malice) qui sont en fait des bombes de plusieurs types, à impact, tête chercheuse, de proximité, etc.
Dixième mondial, le jeune Sakamoto est le meilleur joueur de btooom du Japon, adolescent à problème et chômeur de 22 ans, il passe son temps à jouer a Btooom afin d’être valorisé par ses coéquipiers au détriment de sa vie de famille recomposée. Un jour le jeune Ryota Sakamoto, se réveille parachuté à un arbre dans une forêt équatoriale et avec une commotion. Totalement déboussolé notre jeune « héros » va vite se rendre compte que cet environnement hostile dévoile surtout un macabre jeu de survie où il faudra récupérer, 8 puces implantées dans la main gauche des 22 participants afin de pouvoir s’échapper de cette ile perdue.
Himiko jeune collégienne à forte poitrine (merci le japon), se retrouve elle aussi dans ce jeu au combien morbide, cependant certaines personnes décident de ne pas participer au « jeu » mais d’autres avec des idées mal intentionnées et par l’appel de la nature décident de mener à bien ces tueries afin de pouvoir être libérer de cet ile. La jeune Himiko, va malheureusement se trouver avec des personnes mal intentionnées appelés par la nature humaine dans l’intention de la violer. Traumatisée par cet événement elle décidera de ne plus faire confiance aux hommes qu’elle ne voit que comme des personnages abjects et pervers.
J’ai appelé Btooom le Battle Royal du pauvre car ce manga est très inspiré du film, dans sa réflexion et son intention, couvert par les jeux vidéo. En effet, Btooom démontre l’addiction au jeu vidéo dans le fait que les organisateurs de ce « jeu » sont en fait les créateurs du jeu vidéo Btooom. Mais sur quel critère ? Chaque personne sur cette ile a été sélectionnée par un proche ou un collègue qui ne l’apprécie guère, une idée somme toute acceptable mais qui restera trop maigre au fur et a mesure des épisodes. Toutefois, sa vision de la nature humaine ainsi que les différentes stratégies à adopter face aux bims spécifique pour chaque participant, apporte une vision assez proche de la potentielle folie que l’on pourrait ressentir dans ce genre de situation. En clair un manga pas mauvais et assez dur à certains moments (le viol de la jeune Himiko en fait partie, ou encore la destruction d’un père tué par son fils complètement perdu), ce manga donne à réfléchir sur ces erreurs mais malheureusement trop court avec une fin des plus banales.